L’annonce d’un plan de restructuration chez GSK et la menace du licenciement de 720 travailleurs et du non-renouvellement de contrat pour 215 travailleurs de l’entreprise est une véritable tragédie pour les familles concernées et un très mauvais coup pour l’économie wallonne. Ecolo est bien sûr solidaire des travailleurs et refuse de se résigner face à cette situation et appellent à la mobilisation de toutes les forces politiques pour préserver un maximum d’emploi, pour garantir les droits des travailleuses et travailleurs concernés mais aussi pour confirmer l’ancrage wallon de l’entreprise.
« Il est particulièrement interpellant qu’une entreprise de pointe comme GSK, bénéficiant d’importants soutiens publics et réalisant des profits élevés, décide d’une mesure aussi radicale, même si elle est présentée comme une réorganisation interne et comme le résultat d’une volonté d’investissement dans la Recherche & Développement », commente Manu Disabato, député wallon Ecolo. « Cela interroge à nouveau la conditionnalité des aides publiques au bénéfice de l’emploi apportées à ce type d’entreprise et la solidité de ses engagements sociétaux. En tant qu’écologistes, nous attendons que les autorités veillent au respect de ces principes », ajoute Manu Disabato, qui a également interpellé ses collègues cet après-midi au cours de la séance plénière du Parlement de Wallonie.
Les écologistes veilleront également à s’assurer du respect des droits des travailleurs, que ce soit de façon collective, via l’application de la Loi Renault, ou individuelle, en matière de conditions de licenciement et d’accompagnement vers un autre emploi.
Par ailleurs, Ecolo rappelle que la déclaration de politique régionale wallonne prévoit la création d’une cellule d’anticipation, de veille et d’intelligence économique, afin de pour ne plus subir ce genre de décision, et les écologistes wallons interpelleront le Ministre de l’économie afin de faire avancer rapidement cette idée.
« Si les intentions de GSK sont confirmées, il convient tout d’abord de tenter de sauvegarder un maximum d’emplois et ensuite, de s’assurer du respect de l’obligation d’information des travailleurs, non seulement de l’entreprise, mais également de ses sous-traitants. De même, leur droit individuel, en terme de préavis mais également d’aide au reclassement, doit être garanti, nous y serons particulièrement attentifs », poursuit Marie-Colline Leroy, députée fédérale Ecolo et Présidente de la commission des Affaires sociales de la Chambre.
Pour Ecolo, pour prévenir de futurs licenciements collectifs, il importe que les législations régionales et fédérales soient adaptées, via une meilleure information des travailleurs et des engagements renforcés dans le chef des entreprises. Les écologistes refusent la résignation face à de telles décisions économiques et continueront partout où ils sont représentés à agir en ce sens.